ARSENICUM ALBUM
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1.- Photographie du remède.
Symbole : As. Numéro atomique : 33.
Au sein de la classification périodique des éléments, l’arsenic se situe au milieu de la cinquième colonne : il succède à l’azote et au phosphore typiquement non métalliques et il précède l’antimoine et le bismuth chez lesquels le caractère métallique s’accentue. L’arsenic est un élément intermédiaire qui se rattache tantôt à un groupe, tantôt à l’autre.
L’arsenic natif est rare; à l’état naturel il existe principalement sous forme de minéraux sulfurés (réalgar, orpiment [auri pigmentum] , mispickel), d’oxyde (arsénolite et claudélite), et d’arséniates métalliques. La sublimation facile de l’arsenic élémentaire facilite sa préparation.
Les composés arsenicaux sont utilisés en thérapie (stimulant de la nutrition, antiparasitaire, traitement de la maladie du sommeil, du paludisme, de la syphilis), ils sont aussi utilisés en thérapie dentaire, ils servent de pesticides (arséniates de calcium et de cuivre) , certains arsénites sont employés comme pigments en peinture (vert de Scheele et surtout du vert de Paris). L’arsenic entre dans la composition des plombs de chasse auxquels il confère de la dureté.
L’importance de l’arsenic vient de son rôle physiologique : c’est un constituant systématique de la cellule vivante, où il sert de biocatalyseur.
Toxicologie
Les dérivés minéraux de l’arsenic sont largement répandus dans notre environnement où ils forment des poisons dits cumulatifs dont la répétition de l’absorption à dose même très minime, en tout cas beaucoup trop faible pour entraîner des effets de toxicité aiguë, finit par provoquer des intoxications insidieuses, car elles apparaissent en général sans aucun signe d’alarme.
L’arsenic peut être absorbé au travers du revêtement cutané, au niveau des poumons et du tractus gastro-intestinal. Voie d’entrée sur Métal (peau - poumons); voie d’excrétion physiologique plutôt urinaire (reins), peut aussi être à la peau (transpiration).
Toxicologie clinique (Harrison, Médecine interne)
Les signes et les symptômes de toxicité comprennent des nausées, des vomissements et une diarrhée, une sensation d’appréhension et de malaise, une tachycardie et une dyspnée. L’insuffisance rénale aiguë est fréquente et se révèle souvent fatale.
Les doses létales d’arsenic s’échelonnent de 120 à 200 mg. Chez l’enfant, une aussi faible dose que 2 mg/kg de poids corporel peut s’avérer mortelle.
La toxicité aiguë se manifeste au niveau du tractus gastro-intestinal par une sensation de brûlure dans la gorge, des difficultés de déglutition, des vomissements, une diarrhée, des douleurs abdominales et une odeur alliacée de l’haleine. Au niveau du système cardiovasculaire, les signes sont une cyanose, des difficultés à respirer, une hypotension accompagnée d’une insuffisance myocardique et de rares troubles du rythme. L’atteinte du système nerveux central se traduit par un délire, un coma et des crises convulsives, celle des reins par une nécrose tubulaire aiguë et une oligurie. Au niveau du système hématopoïétique se produisent une hémolyse, une éosinophilie et plus rarement une insuffisance médullaire.
Les manifestations d’une intoxication chronique à l’arsenic surviennent 2 à 8 semaines après l’ingestion et comprennent, pour la peau et les ongles, une érythrodermie, une hyper kératose, une hyper pigmentation, une dermite exfoliatrice et les lignes d’Aldrich-Mess (stries transversales blanches au niveau des ongles de la main). Au niveau des muqueuses, on observe une laryngite, une trachéite et une bronchite et enfin au niveau du système nerveux périphérique, une polynévrite (sensitive et motrice). L’exposition chronique à l’arsenic a pu être associée à l’apparition au niveau de la peau de cancers spino et basocellulaires et de maladies de Bowen, ainsi qu’à des carcinomes pulmonaires. Au cours d’une exposition chronique, le risque d’apparition d’un cancer de la vessie, du rein et du foie semble comparable à celui du cancer du poumon chez les fumeurs. Parmi les autres effets, on peut citer les lésions au niveau des capillaires et les effets toxiques directs au niveau de certains organes de grande taille. Les signes anatomopathologiques comprennent une nécrose de l’estomac et de l’intestin grêle, ainsi que des modifications de type dégénératif et vasculaire du foie et des reins.
Atteinte sur Terre (Estomac - Rate); Eau (Rein)); Métal (Poumon).
Remèdes homoéopathiques dérivés de l’arsenic :
Ars Arsenicum album
Ars - h Arsenicum hydrogénosum
Ars - i Arsenicum iodatum
Ars - m Arsenicum metallicum
Ars - s - f Arsenicum sulfuratum flavum
Ars - s -r Arsenicum sulfuratum rubrum
Calc - ar Calcarea arsenicosum (Arséniate de chaux) expérimenté par Hering en 1848
Kali - ar Kali arsenicaux (Arsenic de potasse ou Liqueur de Fowler utilisée comme fortifiant)
Nat - a Natrum arsenicum
Arsenicum album
C’est l’anhydride arsénieux ou oxyde blanc d’arsenic As2O3.
L’anhydride arsénieux est décrit comme remède de l’alpinisme; il améliore le souffle en altitude. Les chasseurs de chamois tyroliens ont la réputation d’en consommer régulièrement. Il joue plus sur Rate dans la gestion des liquides organiques (éviter les oedèmes liés à l’altitude) + liaison Poumon / Rein dans la gestion de l‘eau.
2.- Symptômes étiologiques
* Trouble suite de colère avec anxiété
* Trouble suite anticipation
* Trouble en se mouillant, dans les chambres humides
* Éruptions supprimées
Autre causalité d’après Duprat.
* Intoxication alimentaire (c’est plus un pseudo symptôme étiologique = intoxication liée apparemment aux protéines animales; en relation avec la Terre en référence aux dégradations de ces protéines…)
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Enseignement de l'homéopathie de l'énergétique et de la technique des barrages du Dr Dominique Senn
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