Table des matières
Table des matières
Bryonia page 2
Bryonia page 2
Accueil


BRYONIA ALBA


(Bryone blanche, Vitis alba, Vitis diaboli, Couleuvrée)



* * * * *


1. - Photographie du remède.


Plante de la famille des Cucurbitacées, c’est une grimpante, herbacée, vivace, de 2 à 3 m de long.

« On trouve en Europe 2 espèces de Bryone. L’une est monoïque (fleurs mâles et femelles sont distinctes mais réunies sur le même pied), a les baies rouges et la racine d’un jaune de buis ; c’est la Bryone noire ou Vigne noire. L’autre, plus commune en France et en Allemagne, est dioïque (fleurs mâles et femelles sont portées par des plantes différentes, donc la pollinisation doit se faire par le vent ou les insectes), a les fruits rouges et une racine blanche, c’est la Bryonia dioïca, et c’est celle qui porte chez nous le nom vulgaire de Couleuvrée, Bryone blanche, Vigne blanche, Vigne du diable.

Cette plante vivace croît principalement dans les haies » [H. Ecalle, L. Delpech et A. Peuvrier]  


Toxicologie :

 

« Les baies âpres sont très toxiques : cucurbitacines et brydiofine sont fortement toxiques. Dès l’ingestion de 6-8 baies : malaise, vomissements, diarrhées cholériformes puis sanglantes, vertiges, crampes, pâleur, sueurs, convulsions tétaniques. Si ingestion de 15 baies chez l’enfant ou 40 baies chez l’adulte : hypothermie, troubles rénaux, baisse de fréquence respiratoire, trouble du rythme cardiaque voire décès.

Dès 1 à 2 g de racine ingérés : violents vomissements, puis à plus forte dose : diarrhées cholériformes et défaillance cardiaque. Elle est mortelle dès 30 g. » [site Toxiplante]

« Symptômes en cas d’ingestion : Dermite irritative, syndrome dysentérique (vomissement diarrhée incoercible, colique, douleurs abdominales), pâleur, sueurs froides, vertiges, délires, troubles de la coordination de la marche et des mouvements, convulsions, coma, plus rarement signes cardiovasculaires. En cas d’intoxication chronique : lésions rénales et hépatiques. ». [Centre antipoison de Lille]


Action physiologique :


« Les cucurbitacines sont cytotoxiques mais antitumorales à petites doses, elles sont structuralement similaires aux corticostéroïdes.

Plante adaptogène (c’est-à-dire qu’elle rééquilibre l’organisme en cas de fatigue physique et psychique, aidant à s’adapter au stress), stimule la sécrétion corticostéroïde par l’ACTH (cucurbitacine R diglucoside.

Hypotenseur, antiviral, immuno-modulant, anti-asthénique et adaptogène, la bryone est utilisée pour ces indications.» [Wikiphyto]

« L’action de la Bryone est essentiellement congestive vis-à-vis des muqueuses et des séreuses, elle est toxique en général, mais en particulier vis-à-vis des muscles y compris le muscle cardiaque, elle possède une action anti-infectieuse, et est toxique aussi pour le système nerveux central et périphérique ». [Dr. G. Hodiamont]

« Extrême sécheresse des muqueuses et épanchements dans les séreuses. » [Dr. Charrette]

« L’action de Bryonia est aiguë, subaiguë, parfois chronique. Dans les états aigus elle répond à une invasion morbide, lente et progressive. [Dr. H. Duprat]


Le remède :

Préparation du remède [par H. Ecalle, L. Delpech et A. Peuvrier] :

Teinture par macération, avec la racine fraîche, déterrée avant la floraison. Triturations avec cette même racine séchée et pulvérisée avec soin.


Complémentaires : Alumina (Alum), Rhus toxicodendron (Rhus-t)


Amis : Abrotanum (Abrot), Alumina (Alum), Antimonium tartaricum (Ant-t), Arsenicum album (Ars), Belladonna (Bell), Berberis vulgaris (Berb), Cactus grandiflorus (Cact), Carbo vegetabilis (Carb-v), Dulcamara (Dulc), Hyoscyamus niger (Hyos), Kalium carbonicum (Kali-carb), Muriaticum acidum (Mur-ac), Nux vomica (Nux-v), Phosphorus (Phos), Pulsatilla (Puls), Rhus toxicodendron (Rhus-t), Sabadilla officinalis (Sabad), Silicea (Sil), Squilla maritima (Squil), Sulphur (Sulph).


Ennemis : Aucun.


Antidotes : Aconitum napellus (Acon), Alumen (Alumn), Camphora (Camph), Chamomilla (Cham), Chelidonium majus (Chel), Clematis erecta (Clem), Coffea cruda (Coff), Ignatia amara (Ign), Muriaticum acidum (Mur-ac), Nux vomica (Nux-v), Pulsatilla (Puls), Rhus toxicodendron (Rhus-t), Senega (Seneg).


Durée d’action moyenne : 7 à 21 jours.


2. - Symptômes étiologiques du remède


(Petit rappel : un symptôme étiologique est un symptôme qui déclenche, qui crée l’histoire)


            * Trouble suite mépris, étant méprisé


            * Eruptions supprimées (Psore)


            * Lochies supprimées


            * Ecoulement nasal supprimé (Broussalian : « troubles suite … »)


            * Transpiration supprimée (Broussalian : « maladie suite… » (Psore))


            * Maladies suite de suppression de la sécrétion lactée

 

3. - Aspects INN et YANG du remède


            * Aggravation le soir


            * Aggravation le matin, délire le matin à l’aube, épitaxies le matin après le lever, frilosité le matin, expectoration le matin, toux grasse le matin, faiblesse en se levant le matin, inconscience le matin en se levant, bavard le matin, céphalée le matin au réveil, céphalée le matin au lever, céphalée le matin au premier mouvement


            * Position sur le dos pendant le sommeil


            * Inflammation du poumon droit, douleur brûlante du côté droit du thorax, douleur piquante du côté droit du thorax, douleur piquante du côté droit du thorax en respirant, frilosité du côté droit, douleur piquante de la région inguinale droite, douleur meurtrissante de l’hypocondre droit, douleurs hépatiques améliorées allongé sur le côté droit 


            * Symptômes unilatéraux, frilosité unilatérale, fièvre unilatérale


            * Aggravé par le changement de temps


            * Douleurs pressives poussantes de dedans en dehors 


            * Aggravé par l’attouchement 


            * Couché sur le côté sans douleur aggrave, douleurs des membres inférieurs sciatiques améliorées étant allongé sur le côté douloureux, douleur dentaire améliorée couché sur le côté douloureux, douleurs du thorax améliorées étant allongé sur le côté douloureux, douleurs piquantes, pongitives du thorax améliorées allongé sur le côté douloureux  


4. – Au niveau des « Méridiens tendino-musculaires » (Tsing Kan), Tsing Tchen, Tsing Lo.


            * Eruptions de boutons sur les membres


            * Céphalée temporale tiraillante s’étendant à l’arcade zygomatique, céphalée temporale pressive irradiant à l’arcade zygomatique


            * Douleur piquante des cors


            * Eruptions sur la lèvre inférieure


            * Epluche les lèvres


            * Douleurs, mal de dents en général, douleurs piquantes cuisantes des dents, douleurs des molaires, douleurs dentaires améliorées couché sur le côté douloureux, douleurs dentaires aggravées couché sur le côté non douloureux, douleurs dentaires avec gonflement de la joue


            * Paume des mains chaudes


  

Retour à la table des matières
Retour à la table des matières
Page suivante
Page suivante

Domaine de Castillou - 11190 LUC SUR AUDE - FRANCE - psore@homenerg.com

Enseignement de l'homéopathie de l'énergétique et de la technique des barrages du Dr Dominique Senn

Accueil