Rhus toxicodendron page 2
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RHUS TOXICODENDRON


* * * * *



1. - Photographie du remède.


La plante :


Rhus toxicodendron ou sumac vénéneux, ou poison oak est un arbrisseau de la famille des anacardiacées. On le trouve principalement aux Etats Unis et au Japon. Pour Dr Charrette, il pousse dans les bois touffus et les lieux humides de l'Europe et de la France. Ses folioles sont souvent recouvertes d'un exsudat provenant d'un pseudo latex desséché et noirci par oxydation. Cette excrétion se produit surtout à certaines époques de l'année par éclatement des canaux excréteurs et sans doute sous l'action de la température.


Toxicité :


Il semble que ce soit le toxicodendrol, substance huileuse, abondante dans le contenu de l'appareil sécréteur qui soit toxique. Ce principe se retrouve aussi dans le pollen, ce qui explique les accidents à distance. Les fruits verts sont également toxiques, mais les fruits mûrs sont mangés par les animaux.


Une curiosité de la plante, c'est qu'elle est plus toxique la nuit et dans une atmosphère humide. Selon Porcher, un principe volatil âcre est exhalé de la plante pendant la nuit et si on fait éclater les feuilles ; on peut le recueillir dans des récipients ; il est capable de s'enflammer et il provoque des ampoules sur la peau si on l'y applique.


A noter : un expérimentateur ne fut pas influencé par le contact des feuilles sur la peau quand celle-ci était sèche, mais seulement quand il transpirait. Les plus mauvais empoisonnements sont survenus chez des personnes mouillées ou échauffées et en transpirant. Ces accidents peuvent également survenir sans contact. (Dr Hodiamont)


D'après Guermonprez et Coll (cf. Boiron), on retrouve dans la teinture-mère :


            - un tanin gallique


            - un flavonoïde, la fisétine, qui lui confère, chez l'animal, des propriétés anti-inflammatoires


            - des dérivés phénoliques parmi lesquels des urushiols responsables probables des éruptions cutanéo-muqueuses vésiculeuses et prurigineuses, ceci par mécanisme immuno-allergique


Remarques complémentaires :


Les tanins sont des substances polyphénoliques d'origine végétale non azotées, solubles dans l'eau, l'alcool, l'acétone, de saveur astringente et ayant la propriété de tanner la peau en la rendant imputrescible et imperméable. Leurs propriétés pharmacologiques sont les suivantes :


            - astringent à l'extérieur


            - anti-diarrhéique à l'intérieur


            - antiseptique


            - vasoconstricteur des petits vaisseaux


            - cholagogue


Le tanin gallique raffine la peau, est tonique, astringent, bactéricide et virucide.


La Fisétine fait partie des molécules ayant des effets antioxydants. Son action est antivirale, antihistaminique, anti-plaquettaire, anti-inflammatoire, anti-tumeurs. Elle limite le stress oxydant produit par les U.V. et aurait un effet protecteur vis-à-vis de la cataracte. On la trouve dans l'acacia catechu, la griffe du diable, le rhus glabra et le rhus toxicodendron.


L'urushiol est une huile soluble contenant des agents allergènes capables de pénétrer la membrane cellulaire. Elle se trouve dans toutes les parties de la plante. Le latex jaunâtre contient la toxine.


Après ingestion, on observe des irritations endo-buccales, pharyngées, digestives, suivies de vomissements, coliques intenses, insuffisance rénale et diarrhée sanguinolente. C'est un puissant irritant cutané. Si le latex atteint les yeux, il provoque une opacité de la cornée pouvant entraîner la cécité. Le seul contact avec les feuilles peut mener en quelques jours à une sensibilité qui amène une grave réaction allergique lors d'un contact ultérieur.


Le Remède


« Remède à effets alternants » (il n'en existe qu'un petit nombre) : la première dose, après l'amélioration produit l'aggravation du malade, une seconde dose du même remède produit, maintenant que nous sommes dans la phase d'aggravation, un effet contraire, c'est à dire une amélioration soutenue.


Rhus toxicodendron peut être utilisé en aigu et en chronique.


Complémentaires : Bry. Calc.


Antidotes : Bry. Camph. Coff. Sulf.


On l'emploie comme l'antidote de : Bry. Rhod. Tart.


Efficace surtout après : Arn. Bry. Calc-phos. Cham. Lach. Phos. Phos-ac. Sulf.


Après Rhus.t conviennent quelquefois : Amm. Ars. Bry. Calc. Con. Phos. Phos-ac. Puls. Sulf.


Remarque de Kent : « Apis est incompatible, mais Phosphorus le suit bien ».


2. -Symptômes étiologiques du remède


Ne sont retenus que les symptômes de valeur 3 dans les répertoires.


            * Suite d'efforts musculaires et tendineux pour soulever quelque chose


            * Suite de chute, coups, meurtrissures, traumatismes


            * Maladies suite de suppression de la transpiration


            * Troubles par se mouiller, par se mouiller pendant la transpiration, par applications humides


3. - Aspects INN et YANG du remède. [陰 yin / yang]


            * Aggravé le matin (5h-9h) ; l'après-midi (13h-18h) ; la nuit


            * Aggravé après minuit; agitation après minuit


            * Amélioré couché sur le dos


4. - Au niveau des "Méridiens tendino-musculaires" (Tsing Kan), Tsing Tchen, Tsing Lo


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