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Zincum metallicum page 2
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ZINCUM METALLICUM



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1. - Photographie du remède.


Le métal :

Le zinc (symbole Zn) est un métal, élément chimique de numéro atomique 30.


Cf la thèse de Patrick Schlegel

Avant même que l'élément zinc ne soit identifié, l'utilisation du minerai nommé calamine (carbonate de zinc) était déjà répandue 10 siècles avant J.C. pour la fabrication de bracelets ou pour son application comme pansements sur des blessures. En Inde, la fabrication de l'oxyde de zinc à partir de calamine était courante dès le 12e siècle. Au 16e siècle, le terme zinc fut employé pour la première fois dans un écrit par l'alchimiste suisse Paracelsus, sous le nom de « zincum ».

Les oligo-éléments, dont fait partie le zinc, sont une classe d'éléments nécessaires à la vie d'un organisme, mais en quantités très faibles. Ils présentent également un caractère toxique pour l'organisme lorsqu'ils sont présents à des taux trop élevés. Un oligo-élément est dit essentiel lorsque son absence, tout comme son apport excessif, provoquent des anomalies structurelles et physiologiques pouvant mener à la mort.


A noter que les oligoéléments ne sont utilisables que lorsqu'ils sont ionisés.


Zinc métallique : métalloïde assez abondant dans la nature mais toujours combiné soit au soufre, soit à la silice.

"La calamine (zinc silicaté) et la blende (zinc sulfuré) sont les minerais de ce métal. Pour le retirer de la calamine on calcine le minerai, ce qui fournit de l'oxyde de zinc. Pour l'extraire de la blende on grille le minerai, ce qui donne encore de l'oxyde de zinc. Puis on réduit cet oxyde par le charbon. Pour obtenir du zinc pur, il ne suffit pas de redistiller celui du commerce, car l'arsenic et le cadmium, et même de petites quantités de plomb sont entraînées dans cette opération. Il est donc nécessaire de transformer préalablement le zinc en oxyde pur par voie humide, puis de le réduire par l'hydrogène au rouge ou par du sucre en poudre dans un appareil distillatoire traversé par un courant d'hydrogène.

Le zinc est un métal bleuâtre cristallin. Sa densité oscille entre 6.8 et 7.2. Il est cassant à froid et vers 200° ; on ne peut le laminer qu'à une température intermédiaire. Il fond vers 410°, et il bout vers 900°. Il se recouvre à l'air d'une pellicule très mince d'hydrocarbonate, qui, adhérant fortement au métal, le préserve de l'oxydation." ["Pharmacopée homéopathique", Ecalle, Delpech et Peuvrier]


Propriétés chimiques :

"Au contact des solutions alcalines il forme des hydroxydes, ce qui peut nous expliquer sa présence dans le sang qui est alcalin, et notamment dans les globules blancs. L'ion zinc est un ion bivalent, il a une tendance très marquée à la formation d'ions complexes positifs ou négatifs. Ceci explique qu'il peut facilement entrer en combinaison avec les molécules complexes d'albumine et faire partie intégrante des protoplasmes cellulaires (substances protidiques de la cellule) des organismes vivants.

Le zinc a une très grande affinité pour tous les halogènes et notamment le chlore et le fluor : il est donc capable de troubler le métabolisme chloruré et par conséquent le métabolisme de l'eau, d'où la soif de l'individu de type Zincum. Il agira de même sur les éléments qui contiennent du fluor d'où son action sur les veines.

Le zinc a une parenté chimique avec le magnésium, il est comme lui bivalent et comme lui intervient dans l'action des ferments et des enzymes". [Dr. G. Hodiamont]


Action physiologique :

"Dans l'organisme il n'existe qu'à l'état de traces infinitésimales. C'est un oligo-élément indispensable à la vie. Dans l'organisme humain, c'est l'oligo-élément le plus abondant après le fer, vient ensuite le cuivre..." [Dr G. Hodiamont]

"On le trouve dans le sang (les leucocytes), les centres nerveux, les muscles, le thymus... et il joue un rôle important dans le développement des poils. Au point de vue pathologique on a trouvé ce métal en plus grande quantité dans l'épithélioma et dans le fibrome utérin. Le venin de serpent contient une grande quantité d'oxyde de zinc, de là des similitudes d'action thérapeutique du zinc et des venins employés en homéopathie tels que lachesis mutus, naja tripudians..." [Dr H. Duprat]

Les besoins pour l'adulte en zinc seraient d'environ 20 mg par jour (Polonowski). Il fait partie du protoplasma végétal (Javillier). A l'état de faible concentration dans les terrains des cultures il augmente la croissance des céréales. Les céréales, les carottes, les pommes de terre, les épinards en contiennent (Richaud et Hazard). La plupart de nos aliments aussi bien que le contenu intestinal des cadavres humains contiennent de notables proportions de zinc ainsi que du cuivre (O Leeser).

Les huîtres sont particulièrement riches en zinc. [Dr H. Duprat]

" L'élimination du zinc se fait par les urines, les fèces, le lait, la muqueuse stomacale et peut être aussi la sueur." [Dr G. Hodiamont]

"L'action de Zincum semble avant tout être physiologique et non toxique, le malade qui appelle Zincum est plutôt un déficient qu'un intoxiqué. La faiblesse nerveuse et musculaire est une dominante, mais cette faiblesse n'exclue pas l'hypersensibilité et l'agitation, l'agitation est une réponse incoordonnée aux excitations extérieures. L'incoordination sera aussi une des caractéristiques du remède". [Dr G. Hodiamont]


Action toxique :

"L'expérimentation et les intoxications accidentelles médicamenteuses ou industrielles ont montré que l'absorption de combinaisons à base de zinc détermine au début une excitation du système nerveux central, et provoque ensuite une diminution de la réflectivité, et enfin de la paralysie musculaire. Les globules rouges peuvent être dissociés et l'on peut voir apparaître dans l'urine de l'hémoglobine, de l'albumine et du sucre.

L'intoxication du chien pendant quinze jours par l'oxyde de zinc montre à l'autopsie de l'anémie, et de la dégénérescence graisseuse du foie, des reins et du pancréas, du gonflement et de la désorganisation de l'épithélium des voies biliaires, une action caustique sur la muqueuse stomacale, et enfin de l'anémie cérébro-médullaire avec atrophie et dégénérescence vitreuse des ganglions des cornes antérieures de la moelle". (O Leeser)

Dans les intoxications plus chroniques, on peut constater après plusieurs jours des crampes dans les membres et après quatre semaines des convulsions généralisées. Les ouvriers qui travaillent dans des vapeurs de zinc présentent des crampes, un état timoré, des vomissements et des maux de tête.

L'étude des grands symptômes d'intoxication montre donc que l'action principale du zinc sur l'organisme porte ses effets sur le Système Nerveux." [Dr Georges Hodiamont - Homéopathie et physiologie]


Utilisations : a été utilisé dans des pommades, onctions, lotions … pour rentrer les éruptions scabieuses. [“Les maladies chroniques”, Hahnemann] (action astringente de l'oxyde de zinc pour rentrer les éruptions cutanées)

"Les anciens cliniciens employaient le zinc dans la chorée, l'épilepsie, les convulsions nerveuses localisées ou généralisées, dans des affections spasmodiques telles que l'asthme, le hoquet, le rire spasmodique etc." [Dr G. Hodiamont]

Le peroxyde de zinc était employé en médecine classique sous le nom d'ectogan (aussi ektogan) comme désinfectant des plaies. C'est la vertu du peroxyde qui est utilisée dans ce cas-là.


Le remède :

Préparation : les 3 premières atténuations se font par la trituration avec la poudre métallique obtenue par le broiement sous l'eau du zinc pur sur une fine pierre à rasoir. ["Pharmacopée homéopathique" ; Ecalle, Delpech et Peuvrier]


Comparé avec : Antimonium crudum, Arnica montana, Belladonna, Cantharis, Carbo vegetabilis, Hepar sulfuris calcareum, Ignatia amara, Plumbum, Pulsatilla, Stramonium, Sulfur


Remèdes amis : Hepar sulfuris calcareum, Ignatia amara, Pulsatilla, Sepia, Sulfur


Remèdes ennemis : Chamomilla, Nux vomica et le vin


Remèdes antidotes : Camphora, Hepar sulfuris calcareum, Ignatia amara


On l'emploie comme antidote de Baryta carbonica


Durée d'action moyenne : 30 à 40 jours dans les affections chroniques


2. - Symptômes étiologiques du remède.


(Petit rappel : un symptôme étiologique est un symptôme qui déclenche, qui crée l'histoire)


            * Éruptions supprimées


            * Suite de suppression de transpiration des pieds


            * Convulsions à l'occasion d'éruptions qui ne sortaient pas, convulsions par exanthèmes supprimés ou qui ne sortent pas.


  

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